vendredi, décembre 28, 2012

Les oubliés de 2012


Plutôt que de parler de ceux qui ont fait les évènements heureux ou malheureux de cette année, parlons de ceux qu’on a un peu oublié durant les 12 derniers mois … oublié parce qu’ils n’ont rien fait de spécial, oublié par ce qu’ils ne sont plus intéressants … oublié parce qu’ils cherchent justement à passer inaperçu… oublié parce qu’ils on choisi de sortir de l’histoire par sa petite porte …

  1. Abdellatif El Mennouni : Un petit tour et puis d’en va… l’Architecte présumé de la nouvelle constitution, la Docilité de Mennouni a bien été récompensé par un porte de conseiller auprès du Roi. Certainement un moyen de museler définitivement toute velléité  de déballage publique des tractation et négociation autour de la confection de la nouvelle plus belle constitution de monplusbeaupaysdumonde
  2. Abdelwahed Souhail : Le ministre PPS de l’emploi se fait bien discret dans le gouvernement. Il se dit qu’il aurait mal vécu sa mise sous tutelle par La boite noire de Benkirane, Abdellah Baha, qui préside la commission emploi.
  3. Fathallah Sijilmassi : À son retour de Paris ou il officiait comme ambassadeur, Il avait fait des pied et des mains pour se retrouver à la tête de la nouvelle agence de promotion des investissement (AMDI), héritière de la direction de Bernoussi (un autre disparu).  Deux année après, et avant d’avoir véritablement donné corps à cette agence, il est « nommé » SG de l’Union pour la Méditerranée. En attendant, l’AMDI est toujours sans patron… mais bon en temps de crise, me direz vous, quels investissement peut-elle bien glaner.
  4. Mehdi Qotbi : nommé à la tête d’une mystérieuse fondation chargé de mystérieux musée du Royaume, celui qu’on présente comme un Lobyeur, artiste, designer, intellectuel, modéliste … a disparu de la circulation le lendemain de sa nomination royale (rappelons le en plein processus de formation du gouvernement) … Seul fait d’arme depuis cette date, il aurait été aperçu sur un publicité. On m’a également soufflé à l’oreille qu’il opère une OPA hostile contre le Ministère de la Culture sur les musées du Maroc… je veux bien… sauf qu’il n’y a pas de musée au Maroc J
  5. Oussama Lakhlifi : Figure du Mouvement du #20FEV, Oussama Lakhlifi s’est essayé à la politique « officiel » tantôt chez les USFP et puis chez le PAM (FEM Tsetta)… il a fini par disparaître des radars médiatique… il prépare un retour en force peut être en adhérant au Parti de Mahmoud Aarchane J
  6. Le quatuor Fayçal LARICHI, Med AYAD, Salim CHEIKH, Samira SITAIL: Certes, les responsables de l’audiovisuel public se sont distingués en début d’année à l’occasion du fameux débat sur les Cahier de charge pour tomber à bras-raccourcis sur leur ministre de tutelle barbus.  Les Quartes mousquetaires du désastre cathodique s’étaient soudainement érigés en protecteurs d’un service public qu’ils n’ont eu cesse par ailleurs de malmener.  Mais bon, depuis, il se sont fait bien discret en continuant à abrutir et à désinformer pendant 3h30 chaque jour les marocains.  
  7. Yasmina Baddou : l’ancienne ministre de la Santé s’est fait discrète tout au long de l’année même si les médias n’ont pas arrêté de lui chercher des poux dans la tête. Entre ses deux supposés, appartements de paris et les toujours aussi supposés magouilles autours d’un deal sur les vaccins, la députée Istiqlalienne fait tout pour se faire oublier… avec son mari, ca doit vraiment être le couple le plus vilipendé par la presse depuis les Tiberi.
  8. Abdellatif Maazouz : Chargé de nos chers MRE, Si Maazouz semble bien loin de préoccupation d’une communauté marocaine à l’Etranger abandonné à son sort en Europe face à la crise mondiale.  Faisant doublon un avec un CNME tout aussi absent, on ne sait pas trop ce que ce gouvernement veut faire avec ses RME sauf peut être qu’il tient toujours mordicus a la manne des transfert.
  9. Abderrahmane El Youssoufia : Depuis qu’il a fait la tête pour repartir dans son asile Cannois,  Maitre Youssoufi se tait. Il semble que celui par qui l’alternance a été rendue possible se fait un malin plaisir à refuser aux marocains une explication claire sur ce qui s’est passé durant un moment crucial de la vie du royaume.  Peut être attend-il son tour pour passer sur les interviews fleuve « Kourssi Al I3tiraf » de Al Massae, ou se succèdent les politiciens un peu séniles pour raconter leur petites histoires.
  10. Le débat politique : Grand absent de cette année 2012 (comparé à 2011) s’est fait la belle pour être remplacé par un discours populiste, démagogique, creux et peu tolérant… et ce à tous les niveau.  Alors même que l’année 2012 a connu des changement à la tête de trois grand parti (PAM, Istiqlal, USFP), qu’elle a connu l’avènement d’un gouvernement islamiste, que la crise s’est installé, que le Maroc a connu des évènement Graves/importants (Accident Tichka,  débâcle du sport, crise dans le dossier du Sahara,  Grèves à répétition, reforme de la Justice et levée de bouclier des juges…), le niveau du débat a atteint en 2012 des profondeurs abyssales


3 commentaires:

hmida a dit…

Quand j'ai lu le titre de ton billet, j'ai trouvé l'idée astucieuse!

Mais j'ai l'impression que ton choix - que je respecte évidemment - n'est peut-être pas le plus évident!

Par exemple, le cas de Fattallah Sijilmassi? Quel marocain connait ce monsieur pour qu'il est droit à l'oubli?

Mettre Oussama Lhlifi, jeune aventurier avide de célébrité - il aurait été excellent dans une StarAc quelconque - sur la liste des oubliés c'est ignorer totalement la vacuité du personnage : pour être oublié il faut avoir été d'abord!

Quant à Youssefi, il fait bien se faire oublier : le maroc ne lui pardonnera jamais son double jeu en fin de carrière.

Pour les autres rien à dire, sinon qui se souvient des ministres de la santé qui ont précédé Baddou, ou des précédents ministres de l'emploi qui ont précédé Souhail!


Moi, j'aurai signalé comme grande oubliée de l'année 2012 la mise en ouevre de la constitution : le gouvernement ayant oublié de lancer le chantiers des différentes L.O. le Maroc continue allégrement à patauger dans les eaux troubles d'une période transitoire!

Politiquonaute a dit…

@hmida : Tu peux te convaincre que ceux qui ont été derrière la naissance du movement du #20FEV (dont oussama lakhlifi) n'ont absolument pas contribué à faire bouger les choses d'une manière et d'une autre, ce n'est pas moi qui réussira a te faire changer d'avis ... sinon, tu peux continuer à ta manière à taper sur ce movement désormais agonisant

pour Sijilmassi, effectivement, ca doit être une déformation professionnelle ...

pour ce qui est des ministre cités , je peux citer un qu'on aurait aimé oublier (Abass El Fassi Ministre de l'emploi) et d'un autre que beaucoup regrettent certainement ( El Harouchi, ministre de la santé)....

pour ce qui est de la transition elle n'a que trop durer ... 12 ans en transite... c un peu long... on fini par avoir des hémorroïdes :)

Après comme tu dis, c'est un choix personnel, non exhaustif et qui ne répond certainement à aucune logique particulière .... sauf la mienne :)

Et ta liste à toi des oubliés 2012 ?

hmida a dit…

Je dois avouer que je ne comprends pas l'admiration béate que tu as pour ce mouvement que tu qualifies toi-même de "agonisant"! Tu es peut-être un romantique qui s'ignore!