J'ouvre ce blog au témoignage poignant d'un citoyen Marocains nième victime de l'avidité des médecins et des cliniques privée de monplusbeaupaysdumonde.
Je salue aussi son courage de porter l'affaire en justice. J'espère qu'il obtiendra réparation pour lui et qu'il parviendera à secouer un peu cette corporation qui a semble avoir oublié le serment qu'elle avait fait.
Ce texte n'est pas de moi. IL est libre de droit.
Version Arabe ici
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UNE
PATIENTE EN ETAT D’URGENCE ET SA MERE SEQUESTREES AVEC VIOLENCE PAR UN MEDECIN
AU SEIN D’UNE CLINIQUE PRIVEE A CASABLANCA !
La déontologie médicale au sein
des cliniques privées.
Le sujet relève du tabou. L'évoquer, c'est s'exposer à plus d'une résistance
et à une absence aussi totale que voulue d'informations. Pourtant, les victimes
sont nombreuses. La souffrance des parents et des proches est bien réelle.
Souvent, ils sont condamnés au silence, moyennant, dans les meilleurs des cas,
des indemnisations qui sont loin de compenser le dommage subi. Mais doucement
et sûrement, la loi du silence est en passe d'être brisée.
Depuis 2010, les cliniques privées au Maroc font l’objet d’inspections
inopinées de la part du Ministère de la Santé. Rappelons par ailleurs que ces
inspections lancées à partir de 2010 sont très mal vues par une partie des
cliniques privées. D’autant plus qu’elles ont débouché sur des (rares)
fermetures. Sur les 148 cliniques inspectées par le ministère de la Santé, 13
ont été déclarées en infraction. Seuls 2 établissements ont été fermés (dont
une à Khouribga) et le 3ème, situé à Oujda et spécialisé en ophtalmologie, a
changé de statut en se muant en cabinet.
Ce que ne maitrise pas le citoyen c’est avant tout les critères de contrôle
sur lesquels sont basées ces inspections !
Si certaines cliniques privées sont aux normes architecturales et
sanitaires, les médecins qui y exercent appliquent-ils correctement les «
recommandations de bonnes pratiques » pour les différents actes médicaux qu’ils
y pratiquent ?
Pour certains d’entre eux, n’orientent-ils pas leurs actes médicaux en
fonction du patient et de ce qu’ils peuvent en tirer comme bénéfice pécuniaire
?
L’erreur médicale est-elle sanctionnée ? Par quoi ? Et selon quelle procédure
?
Quel corps médical y trouve t-on ? Quel niveau de compétence ? Quel accueil
en cas d’urgence ?
La déontologie (même élémentaire) est-elle respectée par certains médecins
?
Voilà une série de questions qui montrent clairement la zone d’ombre dans laquelle
opèrent à aujourd’hui une bonne partie de nos cliniques privées. Une zone
d’ombre qui permet à plusieurs médecins dans ces « espaces de santé » de
pratiquer une médecine dont le maitre mot est l’argent ! Pire encore, de
réaliser des actes médicaux en décalage avec les besoins réels du patient
rendant la facture encore plus salée ! Après tout, un patient qui arrive à une
clinique n’est pas médecin et reste « obligé » de se fier aux instructions de
son médecin ! Parfois d’en sortir encore plus malade ! Souvent « moins riche »
!
Certaines cliniques privées, par leurs actes quasi criminels, sans
scrupule, avides d’argent, mériteraient qu’on leur placarde à l’entrée « La
Fonda » (célèbre franchise de boucherie marocaine) où simplement « Caisse de
Dépôt ».
Ceux qui ont eu le malheur d’être confrontés à une de ces cliniques privées
où à leurs médecins en savent quelque chose ! Et souvent gardent des séquelles
à vie !
H. I. : une patiente ayant vécu
un cauchemar qui montre clairement le niveau d’urgence avec lequel il faut «
guérir » certaines cliniques privées !
H. I. est une jeune femme. La 25ème bougie à peine entamée. Une silhouette
sportive et aucun antécédent médical.
Le 24 septembre 2012 à 03H00 du matin, H.I. a eu une première crise avec
des douleurs très fortes qui miment des douleurs cardiaques, allant jusqu'au
dos avec étouffement, ... Hospitalisée en urgence dans une clinique réputée à
Casablanca, elle subie une batterie de tests et d’analyses qui font conclure
les médecins à un simple « stress » ! Elle en sortira un jour plus tard sans
ordonnance … ni diagnostique !
Durant une semaine, H.I. fait plusieurs crises similaires chaque nuit. Des
douleurs atroces qui la feront penser chaque fois à une mort certaine, la
feront partir chaque jour à cette clinique ! Laquelle chaque jour se fera un
plaisir de se faire payer sans poser de diagnostique ! Voilà une patiente qui
vient chaque jour aider à amortir tranquillement les honoraires des médecins et
surtout les quelques machines qui s’y trouvent !
Le 1er Octobre, après une énième crise, cette même clinique s’offre le luxe
de lui prescrire une Coronarographie (d’urgence) … à 7.000,00 Dhs sans compter
les frais d’hôtellerie ! Tous les médecins rencontrés après jugeront cet acte «
criminel » étant donné qu’une coronarographie n’est absolument pas indiquée
pour le profil de cette patiente (jeune femme, silhouette sportive, aucune
trace de cholestérol, de diabète ou d’hypertension, aucun antécédent
cardiovasculaire, pas même dans la famille, des électro-cardiogrammes normaux,
…) ! Avec tous les risques que comporte une Coronarographie !
Cette fois, H.I. sort avec un autre diagnostique : « une bronchite mal
soignée » accompagnée d’un traitement d’antibiotiques de 3 jours !
Prise de panique à cause de ces crises toujours aussi sévères, H.I.
s’oriente vers un autre médecin, qui à son tour la renvoi vers un gastrologue
suspectant un problème plutôt gastrique. Elle ira voir le Docteur Mustapha
Younsi, qui en 30 minutes verra juste ! Une vésicule biliaire infectée ! Ce qui
sera confirmé le lendemain par des analyses !
Rien de compliqué pourtant à diagnostiquer (dixit de nombreux médecins de
la place) ! Pourtant une pathologie aussi facile à diagnostiquer aura eu raison
d’un staff médical, de toute une clinique avec ses différentes machines … après
une bonne semaine d’explorations ! Par
des médecins ayant un grade de « Professeur » !
H.I. n’en n’est pas au bout de ses peines ! Loin de là ! Le cauchemar
continue et s’aggrave !
Docteur Younsi, programmera avec sa patiente une opération chirurgicale 48
heures après leur 1er rendez-vous à la clinique Al Atlas sise au beau quartier
Gauthier à Casablanca.
La veille de son opération, une nouvelle crise, très sévère, la prend vers
02H00 du matin. Son mari, alarmé par sa situation l’emmènera directement à la
clinique Al Atlas, puisque indiquée par son Gastrologue pour y subir son
opération chirurgicale le lendemain !
Une mauvaise surprise l’attend !
A cette heure aussi tardive de la nuit, vous pourrez lire à l’entrée de la
clinique « Urgence 24H/24 ». Sans compter que sur les cartes de visite même des
médecins de la clinique il y a écrit « Assure une permanence
médico-chirurgicale 24H/24 ».
Au fait, vous avez plus de chances de vous faire agresser dans cette rue sombre
que de trouver un médecin à votre secours ! 30 minutes après avoir frapper à
toutes les portes, un Monsieur (agent de sécurité de prime abord) presque
surpris de voir un cas d’urgence à cette heure-ci fera savoir au couple, en
toute honnêteté, qu’il n’y a aucun médecin au sein de la clinique, qu’on ne
pouvait pas compter sur leur présence même en les appelant … que le seul
service qu’il pouvait leur rendre était de faire dormir la patiente « tal
ghedda ou ihenn Allah » !
Le mari de la patiente, ne prend même pas le temps de réaliser l’accueil
surréaliste auquel ils ont eu droit se dirigera vers la clinique Badr (à
proximité du marché du même nom à Casablanca). Deuxième surprise : une
infirmière réveillée d’un sommeil profond leur fera savoir qu’idem « non
seulement, il n’y a pas de médecin mais qu’il n’y a plus de chambre disponible
non plus » !
Clinique Al Maghrib leur apportera le secours nécessaire ! Là au moins un
Médecin Réanimateur, apportera à la patiente les premiers secours nécessaires
et déduira qu’il faille l’opérer d’urgence à la première heure le lendemain.
Le rendez-vous pour l’opération étant pris à Clinique Al Atlas, le couple
reprend son courage à deux mains après une énième nuit dans les cliniques pour
s’y diriger vers 09H00 du matin. Une petite visite par Dr Younsi et son
Chirurgien Dr Rhadi, dans un cabinet jouxtant la clinique Al Atlas confirmera
l’heure de l’opération à midi.
Encore plus surréaliste : étant donné qu’aucune chambre n’est disponible,
H.I. est priée d’attendre l’heure de l’opération dans un café à proximité de la
clinique (on lui demandera tout de même de rester à jeun). Devant les douleurs
qu’elle surmonte, le couple s’efforcera d’y croire se disant que dans les 2
heures qui arrivent, ils seront délivrés de ce cauchemar !
Opérée par le Docteur Noureddine Rhadi à l’heure convenue, elle devra
attendre quelques temps dans le bloc opératoire avant qu’on ne la monte dans
une chambre improvisée pour l’occasion.
Ce dernier, sortira de son bloc opératoire, le regard inquiet mais avec des
paroles rassurantes « l’intervention était difficile vue l’inflammation
importante de la vésicule biliaire mais votre épouse s’en est bien sortie ! ».
Bien entendu, le mari de H.I. aura droit à un autre accueil : le passage
obligatoire à la caisse avant de déclencher toute procédure médicale. Avant
d’aller au café du coin (considéré comme étape préparatoire pour les patients
devant rentrer au bloc), ce dernier déposera un chèque de douze mille Dirhams.
Elle restera deux nuits à clinique Al Atlas, avant de se voire priée de
rentrer chez elle, même avec un drain (une poche en plastique au bout d’un
tuyau qui sort de son ventre pour drainer toute impureté encore présente dans
la région opérée). On lui demandera de revenir lundi d’après pour le retirer,
vu que les médecins de la clinique devaient se rendre à un congrès le week-end.
Etant donnée la première expérience nocturne avec cette clinique, surtout
avec le service des urgences, le mari de H.I. se sentira dans l’obligation de
passer ces deux nuits dans la voiture à proximité de la clinique … en cas de
complications post opératoires la nuit.
Les dizaines de patients qui y dorment ne réalisent certainement pas qu’en
cas de complications, seul un veilleur de nuit les soulagera par un « Tal
ghedda ou ihenn Allah » !
La malchance n’a pas fini pour H.I. : le lendemain de sa sortie, elle
refait une crise post opératoire (très sévère) en fin de journée. Elle sortira
encore une fois de chez elle en urgence, accompagnée cette fois par son mari et
d’autres membres de sa famille, à son chevet au lendemain de sa sortie.
Son mari, ainsi qu’un autre membre de sa famille prendront le soin
d’appeler la clinique pour les prévenir de leur arrivée et pour décrire
l’urgence à laquelle ils sont confrontés.
Une longue nuit cauchemardesque
débutera à partir de cet instant !
Arrivés à la clinique, H.I. et ses proches seront surpris qu’aucun médecin
ne les attendait. Seul ce même agent de sécurité, était derrière le comptoir
d’accueil et faisait mine d’appeler le médecin ! 30 minutes passèrent sans
qu’aucun médecin n’arrive ! La maman de la patiente, ne pouvant plus voir sa
fille mourir à petit feu décide de grimper les étages de la clinique un par un
pour y chercher de l’aide !
Une infirmière tout aussi écoeurée, décide de lui montrer (en toute
discrétion) le bureau du directeur général de la clinique, seul médecin à bord.
Lorsqu’elle a ouvert la porte de son bureau, Docteur Mohamed Kohen, était
paisiblement en train d’arranger sa chemise déboutonnée jusqu’au nombril,
mâchant un chewing-gum et s’apprêtant à quitter sa clinique après une belle
journée « financière ».
La pression de la maman aura raison de ce médecin qui se présentera dans le
même état auprès de H.I. ! Pressé de rentrer chez lui, « Docteur » Mohamed
Kohen lancera à sa famille un « écoutez, je ne peux rien faire car ce n’est pas
moi qui l’ai opérée. Faites la dormir ici et on verra demain » !
Une réplique bien rodée apparemment par le médecin et son staff pour tout
patient arrivant en urgence !
« Docteur » Mohamed Kohen a tout juste proposer qu’on la faisant dormir à
la clinique, elle pourrait bénéficier d’une injection de calmant en attendant
le retour de Docteur Rhadi de son congrès !
Lorsqu’un membre de sa famille demanda si un médecin resterait de garde la
nuit, Mohamed Kohen répondit froidement « écoutez ! je suis le patron de cette
clinique ! Et ici il n’y a pas de médecin la nuit » … « ce n’est pas normal ! »
répondit le mari. « Ici, c’est chez moi ! Ce sont mes affaires et si ça ne vous
plait pas comme ça, prenez vos affaires et dégagez d’ici ! ».
« Docteur » Kohen se montrait de plus en plus violent à l’égard de H.I. et
de ses proches ! L’état de H.I. qui avait même retenu l’attention de quelques
spectateurs de passage à proximité de la clinique pour aller voir le match
Maroc-Mozambique, n’a pas stimulé d’un millimètre la conscience de « Docteur
Kohen » !
La solution d’emmener son épouse à la clinique Al Maghrib raisonna dans la
tête du mari de H.I. qui décida de sortir rapprocher la voiture devant la porte
de la clinique pour partir en vitesse sauver son épouse. A cet instant, H.I.
était presque inconsciente tellement les douleurs étaient fortes ! Seuls sa
maman et son oncle restés à l’intérieur la retenait debout !
« Docteur » Kohen, surenchérit davantage et demande à son veilleur de nuit
de faire quitter violement le beau père de H.I. … Une personne cardiaque de 65
ans !
« Docteur » Kohen prend des initiatives criminelles et décide alors de
fermer la porte de la clinique, interdisant à la patiente de sortir vers son
mari qui l’attendait dehors. Séquestrant ainsi, cette dernière, sa maman et son
oncle désemparés !
De l’extérieur, on pouvait y voir une maman affolée qui tentait de lui
embrasser la main pour les délivrer ! « A une seule condition » répondait le «
médecin » ! « Qu’elle me signe de ses propres mains une décharge disant qu’elle
ne veut pas rester dans cette clinique ».
« Elle est presque évanouit ! Comment voulez-vous qu’elle vous signe quoi
que ce soit ! Puisque vous ne voulez pas la sauver, je la signe à sa place et
laissez-nous partir ailleurs » répondit la maman !
« Eh bien, tant qu’elle n’aura pas signé elle même le document, elle
restera ici … quelque soient les conséquences » !
« Elle va mourir » répondit la maman ! « Je m’en fou répondit » son
bourreau !
Tous les témoins présents diront qu’ils ont vu sur le visage de ce médecin
des airs de psychopathe prenant du plaisir à voir la souffrance de cette
patiente et la panique de sa famille ! Des faits saisis plus tard par la police
par ces mêmes témoins.
Urgence et vie humaine en danger
oblige !
Prise de panique, la maman de H.I. pris son courage à deux mains, pris la
main de sa fille et lui fit signer (de manière assistée) le document !
« Docteur » Kohen pris le document dans ses mains, pris le temps d’emettre
encore quelques insultes et menaces puis ordonna à son portier d’ouvrir la
porte et s’autorisa un dernier « Yallah Khourjou 3liya »!
Le mari de H.I. resté bloqué derrière la porte criant à celui qui avait
séquestré sa femme dans cet état « Assassin, Criminel » se voyait menacé par «
Docteur » Kohen d’appeler la police. Ce dernier appuyait ses menaces par des «
tu verras qui je suis, tous les flics et juges du Maroc mangent dans ma main »
!
Le couple ainsi que la famille de H.I. n’avait pas le temps de répondre à
cette hérésie ! Ils devaient accompagner leur patiente en extrême urgence vers
une structure médicalisée !
Heureusement, un membre de la famille de la patiente, a été contacté en
catastrophe, Professeur de renom, dont le sens de l’éthique, n’est plus à
démontré, tant il a œuvré pour la médecine au Maroc et pour ses patients :
Professeur Moulay Ahmed I. !
Ce dernier a fait le bilan nécessaire en urgence avec d’autres confrères
pour sauver la patiente de l’état où elle était au sein d’une autre structure !
Contacté, par le mari la même nuit, Docteur Younssi préviendra d’un
éventuel besoin de faire opérer la patiente en urgence ! « Peut être qu’un
micro calcul a migré vers le pancréas et n’a pas été enlevé durant
l’intervention chirurgicale ».
Docteur Rhadi qui aura la décence de contacter le mari au retour de son
congrès, prédira plus de laisser la patiente en phase d’observation pour voir
si le micro-calcul est toujours présent ou bien a migré. Laissant tout même,
l’éventualité de procéder à une autre intervention par voie buccale.
Un autre médecin proche du même milieu verra dans toute cette crise post
opératoire les signes d’un simple stress.
Une plainte a été déposée auprès
de la police le soir même par le mari !
Après s’être rassuré de l’état de son épouse, ce dernier ira déposer une
plainte pour non assistance à personne en danger, séquestration avec violence
de son épouse et sa belle mère, insulte et atteinte à l’honneur à sa personne
et à sa famille.
Arrivé chez la police, le mari de H.I. aura même une dernière surprise :
des policiers lui feront savoir que Mohamed Kohen avait porté plainte contre
lui pour avoir « cassé la porte de la clinique et renversé toutes les chaises
et matériel médical » !
Pas de chances pour ce dernier ! La police venue contrôler les lieux a pu
constater que la clinique (et sa porte d’entrée) ne comportait pas le moindre
dégât !
Au delà de ses actes criminels, « Docteur Kohen » devra répondre auprès de
la justice aussi de ses mensonges aux autorités marocaines et pour diffamation (sans
doute pour mieux se cacher de ses actes criminels) !
Heureusement, la scène ayant eu lieu juste avant le match Maroc-Mozambique,
plusieurs témoins choqués par ce qu’ils ont pu constater, ont préféré sacrifier
leur match et aller témoigner contre ce qu’ils ont communément appelé « le
boucher d’Al Atlas ».
La police a pris au sérieux cette affaire et procèdera à des procès verbaux
immédiatement aux membres de la famille concernés ainsi qu’aux nombreux
témoins.
L’affaire est entre les mains de la justice. Peut-être demain, nous saurons
comment des « médecins » pareils sont punis par la loi !
Entre temps, plusieurs patients
souffrent de ce genre de médecins au Maroc !
Les mêmes questions posées précédemment se posent encore. Et le même flou
réside autour de leur pratique !
Si H.I. et sa famille ont pu acculer ce « médecin » à répondre de ces actes
devant la police et la justice marocaine, d’autres patients souffrent en
silence parce qu’ils ignorent si la qualité des soins qui leurs sont prodigués
est au rendez-vous ou pas ! Parce qu’ils préfèrent subir certaines formes de
violence (ne serait-ce que verbale) de leur « bourreau » espérant une
délivrance rapide de leur peine ! Ou tout simplement, parce qu’ils auront payé
d’avance des sommes lourdes sans même comprendre réellement ce qui leur sera
administré comme soins !
Si le parcours que peut suivre un patient pour une pathologie simple à
priori est tel que celui vécu par H.I., qu’en est-il des autres pathologies
plus compliquées et plus lourdes financièrement ?
A quand une autorité neutre et compétente pour contrôler et sanctionner ces
cliniques et ce genre de médecins ? Pourvue aussi qu’elle ne soit pas corrompue
!
Entre temps, ce genre de médecins seront toujours évalués par des ex
camarades de promotions qui fermeront leurs yeux sur leurs dérives devant le
conseil de l’ordre ! Ou sauront apporté l’explication nécessaire au blanchiment
d’un acte médical erroné voire non éthique devant la justice lorsqu’ils y sont
convoqués en tant qu’experts !
Des membres du conseil de l'ordre des médecins ainsi que des médecins
connaissant bien la clinique Al Atlas expliqueront dès le lendemain à la
famille séquestrée que "Docteur" Mohamed Kohen était habitué à genre
de comportement. Un différend avec son associé majoritaire est souvent réglé
par ce même médecin sur le dos des patients de Docteur Rhadi (souffrant autant
que ses patients des comportements scandaleux de M. Mohamed Kohen).
2 cliniques fermées sur 13 non conformes ! Voilà un chiffre qui montre bien
la loi de l’omerta qui règne entre médecins !
Même si, avouons le, une bonne partie des médecins marocains, compétents et
respectueux du sens de l’éthique, attendent autant que leurs patients que la
loi du silence soit brisée !
Messieurs Abdelilah Benkirane et EL Houssaine Louardi ! Vos concitoyens
souffrent dans ce genre d’établissements et pratiques !
A vous de jouer pour « guérir » certaines de nos cliniques privés de cette
gangrène !
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