samedi, octobre 14, 2006

chacun son metier et les elections seront bien menées !

« Aux citoyens, je dis : la citoyenneté responsable exige une participation positive à tous les volets de la vie nationale. Voilà pourquoi on n'attend pas de vous seulement d'exprimer vos suffrages, ni de concevoir la politique comme un exercice qui dure le temps d'un scrutin, ou comme une profession partisane réservée à l'usage exclusif de la classe politique. En fait, ce que l'on attend de vous, c'est une implication forte et constante dans l'action politique engagée, à tous les niveaux du processus démocratique et dans tous les chantiers voués au développement. »

Discours de SM Med VI à l’Occasion
de l’ouverture de la 5ème et dernière session parlementaire.
Un discours qui du reste est un véritable balisage cette année électorale.

Les Grandes idées :
1. Le Royaume a fait des choix irréversible qu’aucune future majorité ne peut remettre en cause. Le roi est la pour veuiller au grain. Ces choix concernent l’option democratique, mais peut s’étendre a ce qu’ol appel les « options de base »…
« Nous sommes fermement déterminé à aller de l'avant dans la consolidation de notre option démocratique qui est, du reste, irréversible du fait des garanties fondamentales et solides qui font la force de notre pays et dont nous sommes le dépositaire, indépendamment des changements de circonstances et de majorités.Ces garanties sont, au premier chef, l'unanimité nationale sans faille autour des constantes et des valeurs sacrées de la nation, ainsi que le large consensus autour de nos options de base. »
2. le Processus de réforme institutionnelle se poursuivra. Sans en parler clairement, le roi s’ouvre à une réforme constitutionnelle, en tout cas il ne l‘écarte aucunement … mais une chose est sur, il n’y aura pas de logique rupture …
« Nous sommes résolu à poursuivre notre action avec la sérénité, la sagesse, le discernement et l'engagement nécessaires, pour répondre à toutes les exigences d'innovation, de développement et de mise à niveau de notre système institutionnel. »

3. chacun son métier, et les vaches seront bien gardé. Les partis sont exhortés de faire leur travail d’encadrement de la population et surtout de choix des élites, le gouvernement à adopter un neutralité positive, et au citoyens de devenir de vrai acteur politique et non de simples votants.
4. l’INDH, encore l’INDH et toujours l’INDH.. ce chantier de règne si mal expliqué. Franchement, ca m’étonnerai pas si demain, on enseignait dans les grandes écoles de communication l’INDH comme un cas d’école, de ce qu’il ne faut pas faire ! Mais bon, la Com ce n’a jamais été le fort du M6.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J’ai pas trop compris ce que veut dire « options de base ». Quand aux choix irréversibles, cela me choque personnellement. Qu’on soit PDG d’une multinationale , chef de gouvernement ou chef d’état, on sait que les choix du moment, même mûrement réfléchis, doivent changer continuellement s’adapter aux environnements et aux hommes qui les mettent en œuvre. Les choix en matière de gouvernance sont toujours flexibles et discutables. Les pays , comme l’ex URSS, qui ont établis des choix et des doctrines irréversibles ont finit par se déchanter et payer le prix fort.

Politiquement parlant si « aucune majorité ne peut remettre en cause » ces choix, cela veut dire qu’il ne pourrait y avoir d’alternance !! Plus est, les partis politiques ne devrait plus faire de programmes politiques puisque la feuille de route est déjà tracée et ils n’ont qu’a exécuter ce qui est décidé . Dans ce cas il serait cohérent , à mon sens, de ne plus faire d’élections du tout.

Sérieusement il y a une chose qui m’inquiètent. On souffre déjà d’une carence du débat publique notamment dans le domaine économique. Même les économistes et les universitaires ne s’expliquent que rarement sur les orientations de l’état alors qu’ailleurs c’est eux qui enclenchent les débats , qui font parfois douter les acteurs dans leurs choix, qui sont souvent à l’initiative d’autres solutions aux problèmes rencontrés. Si à cette carence du débat, on va ajouter le verrouillage du « domaine du possible » et des « options disponibles» en terme de gouvernance , je crains que dans cinq ou six ans on regrettera certains ratés et insuffisances qu’on pourrait éviter en ouvrant le débat et acceptant les remises en cause.

Politiquonaute a dit…

je partage parfaitement ton analyse chez Larbi ...

Nous sommes aujourd'huin, et apriori ca ne risque pas de changer, gouverner par une jeune de quadra technocrates a qui je ne peux rien reprocher sur le plan de leur comptéences, mais qui ne agissent dans l'ombre, au nom de presonne en aprticulier et ne sont a aucun moment redevable ni responsable devant qui que ce soit !

Anonyme a dit…

Je crois que l'un et l'autre êtes assez fins pour comprendre les non-dits d'un discours royal.

Le Roi n'étant pas un chef de parti, ayant pour vocation de "blablatiser", il suggère (il parle d'identifier les dysfonctionnements et autres défaillances), il oriente (constantes, valeurs sacrées - pas du point de vue religieux s'entend - et options de base), il prévoit (construction graduelle, par étapes de la démocratie), il guide (aux citoyens, JE DIS, NOUS APPELONS les partis politques).

C'est pas au Roi de lancer le débat politique, ne mélangeons pas les genres!

Existe-t-il UN PARTI POLITIQUE, un seul qui puisse présenter un programme économique avec des "nouvelles idées et des mécanisles à l'applicapilité avérée" ? NON! AUCUN!

Comment dès lors pouvons nous attendre à une alternance?

Quant à l'INDH, peu importe la communication, si les résultats sont là! Et jusuqu'à présent, ils semblent probants. Onpeut discuter sur la méthode mais restons pragmatiques.