mardi, novembre 11, 2008

No, They Can’t

A tous ceux qui pensaient voir le parti de Youssoufi, Yazghi et les autres s’effondre a jamais… ils n’ont qu’a bien se tenir … Tel un Phoenix, l’USFP renait de ces propres cendres … Le parti calculateur, sans idéologie, mal dans sa peau, Mal dans ses militants, complètement déstructuré, au discours creux, et accessoirement démagogique, n’aura pas déçus ses détracteurs.

On savait le congrès déterminant, on le devinait plein de suspens et de rebondissement … mais nos amis Ichtiraki, Jazahoum Allahou Koulla Khayr, se sont surpassés … ils nous ont prouvent que le Maroc pouvait compter sur eux pour leur offrir suspens, émotions … Un feu d’artifices d’émotions, avec un super bouquet final offert aux yeux médusés des spectateurs ce week-end.

Depuis la démission d’Al Yazghi , en passant par la direction ze3ma collégiale censée gérer la période transitoire… l’USFP s’offre un feuilleton « le Renouveau » avec une mise en scène digne de Hitchkok …. Alors que le monde est suspendu à la décision des Ittihadis en juin dernier… ces derniers décident, après un week-end à Bouznika, de prendre leurs cliques et leur Claques (au sens propre du terme), et de s’offrir un été bien tranquille …. Pas de nouveau patron, pas de nouvelles décisions, pas de nouvelles conclusions, pas de leçons à tirer … non … juste des vacances bien méritées… et un congrès « Bis » …. Et surtout un niveau de débat qui aurait certainement fait retourner Benberka, et Bouabid dans leur tombeau.

Dans l’interlude, Les USFPistes s’offrent en spectacle encore une fois pour les quelques observateurs qui suivent encore les ébats amoureux d’une poignée de second couteaux qui voient enfin se profiler la chance d’accéder au titre suprême de Zaim… le seul, l’unique qui confère le droit de devenir ministre d’Etat Sans portefeuille.

La seconde partie du congre (Ouvrons une parenthèse pour saluer la capacité des USFPistes, a faire de chacun de leur congres un événement Spécial ou se produisent généralement des choses qui ne sont pas censée se produire dans un congrès) donnera encrera définitivement le Parti de Bouabid dans les oubliettes de l’histoire.

Inutile de vous raconter les jouxtes verbales qui ont alimenté les deux partie de ce 8eme congres … inutile de vous retranscrire le climat démocratique qui a imprégnés ces deux week-end du renouveau d’un parti qui ose encore se proclamer progressiste … inutile non plus de vous compter les manœuvres en coulisses, les arrangements, les petits calculs d’épicier, les Ihtijajat ….

Enfin, après tout un Brouhaha, qui a tenu en halène tout le monde, l’USFP décide de se renouveler. Il choisit dit-on l’homme avant de se décider pour les nouvelles idées censées remettre l’USFP sur les railles … Abdelwahed RADI … rien que lui, est choisi pour le renouveau de la gauche Marocaine … et puis quoi encore …

L’éditorialiste du Matin, qui n’a pas eu le culot de signer son papier pourtant tellement juste, à utiliser deux métaphores animalières que je reprendrais bien …. Oui, oui, la montagne a bien accouché d’une sourie … le problème c’est que la souris s’avère être un éléphant …

Alors, sortons de cette Barackomania qui a poussé les marocains a pousser la chansonnette de « Yes We, Can » … et de verser dans de l’USFPphobie en fredonnant allégrement un « NO, They Can’t … »

PS : Toute ressemblance entre ma chute est celle de Nini n’est que pure malchance …

1 commentaire:

Anonyme a dit…

1/ Sur les 1350 congressistes présents à Skhirat, il serait intéressés de connaitre la moyenne d'âge....

3/ Intéressant aussi de connaitre la composition sociale des différents groupes de congressites ayant voté pour tel ou tel cadidat.

2/ Avant "no, they can't", je crois qu'il faut dire "no, they wan't".