samedi, mars 19, 2011

Mon cahier revendicatif pour le #20mars

Demain on sera dans la rue … combien, je le sais pas, mais certainement plus nombreux qu'il y a un mois … je ne m'en cache pas, je n'adhère que partiellement à la liste des revendications « officielle » du mouvement du #20fev, ce qui ne m'a pas empêché, un peu sur le tard certainement, d'être sorti il y a un moi et de répondre encore une fois a l'appel du #20 mars ….

Alors clarifions certaines choses, pour que demain, et après, on ne parle pas à ma place :

  • Le acquis du #9mars, sont indéniables, et me convienne plus ou moins comme « feuille de route » …. Mais le modus operendi me convient moins bien, trop flou, trop encadre, trop rapide, et trop téléguide à mon gout
    • Pas de reforme democratique sans processus démocratique
  • le Discours du #9mars a besoin d'être crédibilise sur le terrain, et les premiers éléments d'analyse d'augure rien de spectaculaire … notamment la « Molesse » de la commission trop techniques, l'unilatéralité de sa constitution et le flou des mécanismes de concertation
    • Khroujou Breeoundtkoum
  • La répression des manifs est une erreur stratégique du pouvoir, et il ne faut pas attendre le nouveau Doustour pour encrer les pratiques de démocratie, de liberté d'expression et de mouhassaba.
    • Il faut servir contre celui qui a donne l'ordre de faire usage d'autant de force et d'acharnement dans la dispersion du sit-in
  • Pas besoin d'une nouvelle constitution, d'une nouvelle loi sur l'audiovisuelle, d'une reforme de la HACA, d'un nouveau code de la presse … pour mettre en place un véritable liberté d'expression dans ce pays
    • Un  « moratoire » sur toutes les lois qui touchent a la liberté d'expression et de la presse
    • Libérer le service public totalement … machi au compte goute
    • Mettre en veille la MAP
  • Le gouvernement actuel a perdu toute crédibilité, vis-à-vis du peuple : depuis longtemps … le dissoudre, avec sa chambre d'enregistrement qui est le parlement ne servirai à rien, créerai une crise « institutionnelle » dont on ne cerne pas les conséquences. Par contre, il faut que le gouvernement actuel soit remanié dans le sens d'une réduction de sa taille et de ses prérogatives
    • Mettre en place un gouvernement pour expédier les affaires courantes « houkoumt tasrif al a3mal », remaniée et purgée des ministres qui trainent des casseroles
    • si en Bonus on pouvait se débarrasser de Abbass el Fassi tant mieux


 

J

6 commentaires:

Réda Chraïbi a dit…

Bravo pour ton approche. Ce n'est pas parce qu'il y a un point parmi les revendications des jeunes du 20 feb qui gène, ou que des mouvances "controversées" ont décidé de se joindre à cette manifestation, que l'on renonce à exercer son droit de manifester et de s'exprimer avec sa propre voix ou pancarte.

Je suis également d'accord que le discours du 9 mars doit s'accompagner immédiatement de mesures concrétisant l'avènement du l'Etat de droit promis.

Fedwa a dit…

C'est ton troisième billet que je lis et je partage pleinement ton point de vue! Je sais que telle n'est pas ton intention, mais tu parles très bien pour moi et pour plein d'autres.

Anonyme a dit…

encore une autre qui ne se rappelle pas de ses commentaires et je vais juste lui rappeler ses posts chez casawaves qui militaient pour le statu quo. N'est ce pas Fedwa ? te rappeles tu de tes textes chez casawaves ?

C'est normal que tu sens que l'opportuniste politiconaute écrit aussi pour toi : vous avez pris le train en marche :)

Fedwa a dit…

monsieur l'anonyme, j'assume ce que je dis.. je n'ai jamais "milité" pour le statu quo! sors moi donc cet article sur casawaves mais surtout donne toi un nom.. ça donne l'impression de parler au vent. Merci

Shmissa a dit…

very well said Politiquonaute... et comme disait Réda, il faut investir le terrain pour faire entedre ses opinons et surtout ne pas laisser le champ vide à une seule etunique façon de voir les choses.

Si le débat est dans la rue et nul par ailleurs, alors il est temps de sortir dans la rue

Anonyme a dit…

Jamais une Constitution ne réussira sans des articles précisant de manière claire la parité dans tous les droits entre les femmes et les hommes.