Le débat sur le cahier de charge de
la deuxième chaine Marocaine persiste ? Deux camps s’opposent :
D’un coté Lakhlifi et ses amis barbus
désireux d’en découdre sérieusement avec les patrons de 2M contre qui ils ont un
passif personnel assez lourd. En effet, il ne faut pas oublier que 2M a souvent
été la chaine « activée » par le Makhzen pour accomplir ses « missions Spéciale»
de désinformation et surtout d’attaque préméditée contre des causes jugées « irrévérencieuses » voir «subversifs ».
Rappelons-nous la sortie très remarquée de Samira Sitail au lendemain des attentats
du 16 mais 2003 sur le plateau de Thierry Hardisson, ou elle mettait clairement
sur le dos du PJD la responsabilité des attentats. S’est était suivi d’une interdiction
d’antenne pure et simple du PJD. En
plus, tout ce débat sur l’islamisation de la TV flatte l’égo de leur éléctorat !
N’oublions pas que nous sommes toujours en campagne.
De l’autre, les haut commis de l’Etat
a qui a été confié, depuis 10 ans maintenant, les clés des médias publiques,
avec pour mission principale, de continuer à faire en sorte que le tube
cathodique serve le pouvoir en place !
Le reste n’est que dommage collatérale.
Ces deux camps s’affrontent par
medias interposé pour dire tout le mal que chacun pense du professionnalisme de
l’autre. Tout le monde à son mot à dire
sur la tranche horaire durant laquelle on se tapera la tronche de Dada. Tout le monde a son mot à dire sur la diffusion
des appels à la prière, de l’idée de
faire porter une Bourka a Choumicha, ou de l’horaire de diffusion du dernier
Mouhanad doublée en dialekt Hassani… Les « débatteur » on poussé l’étroitesse
du débat jusqu’à ignorer complètement le contenu du cahier de charge de la SNRT
et de ses 8 chaines TV, comme lorsqu’on on ignorent le dernier bilan de santé d’un
vieux métastasé à qui le médecin ne donnent plus que quelques semaines à vivre.
Comble de tout, les «antis »
cahier de charge se positionne comme des « modernistes » soucieux de
protéger le « service public » des influences des politiques…. Oui,
oui, ceux là même qui ont fait des TV publiques comme de véritables outils de
propagande pour les pouvoirs, se muent soudainement comme les gardiens du
temple de la liberté d’expression, de la démocratie, de la séparation des
pouvoirs et les VRP d’un service public soucieux de l’intérêt de citoyens cathodique.
Mais à la véritable et seule
question - Quelle télé nous voulons
pour le Maroc de demain- personne ne semble prêt à en parler ou esquisser les contours d'une réponse … Non, trop compliqué pour eux tout cela ? Les « khlifistes » veulent
simplement leur revanche et sont sans doute plus à l’aise à confier le
remplissage de crane de leurs bases électorales à des TV satellitaires arabes,
plus efficaces dans l’endoctrinement des masses ? Quant aux pseudos « modernistes », ils
ne font que défendre leur gagne pain, on attendant le prochain #ONPC. Le
service public, eux ne connaissent pas, et ne veulent pas en entendre parler ! et toute ce brouaa les empechent de suivre tranquillement le deuxième tours des éléction françaises.
Et la Haca dans tout cela à.
Censé être LE véritable arbitre de ce débat, la HACA pour garde un silence bien sage et
bien douteux! Eux ne sont là que pour veiller à ce que la machine de l’audiovisuel
tourne selon un cahier de charge bien spécial. Ahmed Ghazali, on apposant son visa sur les copies de
Lkhlifi, a simplement reçu les instructions nécessaires pour éviter que la bagarre de chiffonier que se livrent les protagonistes de ce débat ne s’institutionnalise. Incertains de l’issus de ce combats de coqs, des
gens en haut lieux ont sans doute préféré éviter une confrontation directe entre
le représentant d’une institution constitutionnelle « démocratiquement »
élue et le patron d’une institution faisant constitutionnelle partie du « domaine
réservé » du Roi.
Tandis que le troisième homme de
ce débat attend la fin des hostilités pour ramasser les cadavres, les partis
politiques eux sont aux abonnés absents ! Les représentants de ce qui
pourrait faire office des modernistes dans ce pays, du haut de leur rôle de seconds couteaux
du gouvernement et de l’opposition ratent encore une fois l’occasion de
défendre le projet de société qu’ils sont censés porter. Les grandes gueules de l’USFP affutent leurs canines pour s’entre bouffer lors du prochain congrés, tandis que les « progressistes » du PPS
trainent trop de casserole dans ce secteur pour oser la ramener. Les autres,
ben, les autres sont égale à eux même…. C'est-à-dire, qu’ils seront absents de
tout jusqu’aux prochaines élections.
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