samedi, septembre 28, 2013

#FreeAnouzla



Ce blog prend part, à sa très modeste échelle, à l’opération Black-out Internet en solidarité avec le journaliste Ali Anouzla arrêtés il y a dix jours et poursuivi dans le cadre de la loi Anti Terroriste.
Je ne connais de Ali Anouzla que le CV d’un journaliste connu pour son professionnalisme et sa droiture, et ses éditoriaux sur www.lakome.com j’avoue une chose : C’est l’une des très rares Plumes Marocaine a qui je reconnaît une réelle expertise (journalistique) à chaque fois qu’il a parlé du Sahara. Il est aussi le premier journaliste à avoir pu réussi à créer un média électronique assez professionnel, plutôt sérieux et relativement crédible.
Mais ce n’est pas tant ma solidarité avec le sort ubuesque de Ali Anouzla qui me fait réagir, que le danger que représente une telle attaque contre la liberté de la presse.
Le message ne peut pas être autre que celui que nous n’avons malheureusement été qu’une minorité à entendre (Les autres étant occupés à fermer leurs yeux et bouchés leurs oreilles): Le Régime ne pardonne pas ceux qui sortent des rangs, et entend bien faire payer les écarts.


Jamais je ne me suis senti aussi loin du rêve d’un Maroc démocratique et prospère.



Donc #FreeAnouzla, parce que le rêve d’un Maroc Meilleurs ne peut se concevoir dans un pays qui met en prison ses journalistes, ses artistes et ses militants. 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le pédagogue :

La mascarade dite « politique » au Maroc, où la réalité est celle d’un régime tyrannique, montre toujours les hypocrites des partis dits « politiques », s’adonnant à la danse lascive pour faire partie du « harem », ne serait –ce que pour un court instant, afin de satisfaire les désirs de son tenancier.
Bien sûr, il y a la phraséologie trompeuse qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas, n’a pas empêché et n’empêchera pas ces hypocrites de poursuivre leur fonction de « chiikhaate ».
(De l’arabe ″achchaykha″ au singulier, féminin de ″achchaykh″ (chchiikh), qui veut dire personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu (pluriel, choyoukh, chyoukh).
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé par l’administration pour tenir informé le représentant du ″ministère de l’intérieur″, le caïd, des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
″Chchiikhaate″ désigne les putes participant par des danses lascives et des chants qui vont avec, à entretenir la débauche en de multiples occasions).
Il arrive que « chchiikhaate » soient autorisées à ouvrir leurs maisons closes.
(Le ″jeu de mots″ n’en est pas un).
« Harem » et « maisons closes » restent, bien entendu, sous l’œil du proxénète en chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que la turpitude (alfahchaa-e) s’étende et n’épargne aucun des « États » dits « musulmans ».
Le proxénète en chef se charge par ailleurs d’entretenir le discours sur ce qu’il appelle « l’islam de tolérance », qu’il assimile aux maisons du même nom.

Salvadorali a dit…

@ le Politiconaute

tu peux être fier d'avoir suscité un tel commentaire ;-)
hélas ta vibrante dissertation pas plus que cette courageuse imprécation anonyme ne suffisent à constituer un débat, tu n'en es encore qu'au niveau de l'incantation voire de la propagande.
viens donc plutôt apporter ton son de cloche au vrai débat qui se déroule ici par exemple, avec en dernier éclairage en date un avis du philosophe edgard morin relayé par ta meilleure ennemie la MAP ;-)
http://www.citoyenhmida.org/un-twitto/#comments