Depuis la fin des années 70 – plus tôt pour certains pays comme le royaume Unis-, le secteur audiovisuel public a été confronté, partout dans le monde
à deux fait nouveaux :
1- La fin du monopole de l’Etat sur l’audiovisuel et La tendance vers la libéralisation du secteur.
2- L’évolution démocratique et culturelle naturelle des pays occidentaux qui a entrainé à une libéralisation de meurs audiovisuelles (radio libres/ radio pirate)
Cette nouvelle donne a poussé la démocratie occidentale à se poser deux questions fondamentales subjacente à un double besoin de libéralisation économique et de démocratisation politique, sociétale et culturelle:
- Comment ouvrir les ondes tout en gardant un œil –bienveillant cette fois ci- sur ce qui est diffusé par les chaines TV et radio qui s’invitent dans les foyers de nos concitoyens
- Comment rester acteur majeur dans un secteur aussi sensible sans forcement biaiser le jeu !
La réponse dans la majorité des pays – sauf aux USA ou la question ne s’est pratiquement jamais posé, car le secteur a été entièrement libéralisé dés les années 20 - a été la mise en place d’un régulateur, indépendant et fort, et la naissance de la notion de service public audiovisuel avec pour principale mission :
- Offrir un produit diversifié de qualité, notamment en terme de Information débat politique, éducation, divertissement
- Favoriser le développement d’une production audiovisuelle (l’émergence ou le renforcement d’un secteur) nationale à même de faire face, par sa qualité et sa « proximité » à la libéralisation du secteur et donc l’arrivée d’un produit audiovisuel concurrent étranger
- Servir de porte drapeau d’un pays à l’international et avoir national fort dans un marché global
La mise en place du régulateur obéissait à une logique toute simple : Dans l’esprit des architectes de cette phase, il était inconcevable d’abandonner le monopole d’un état démocratique à un acteur économique qui obéit à des logiques mercantile. On a donc confié à ce régulateur la tache de garantir à la diversité culturelle, politique, raciale, et idéologique d’exister et de se renforcer en créant un modèle économique pérenne pour l’ensemble des acteurs, publics et privés.
Chez nous, avec 30 ans de retard, la même réflexion a eu lieu… la démocratie en moins. Le débat s’est tout de suite focalisé sur la main mise du pouvoir sur un outil de mass media. Entre 1993, date du 1er varitable débat sur la réforme de l’audiovisuel au Maroc, à aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup avancé en termes de profondeur de la réflexion. Nous en sommes encore à discuter de qui contrôle les ondes alors que la réflexion marocanisée devait plutôt se pencher sur :
- Créer un cadre juridique, économique et politique pour la libéralisation du secteur
- Créer un véritable service public efficace et efficient
- Le tout, en accompagnant le projet démocratique du Maroc, ze3ma !
La réforme menée par un Nabil Ben Abdellah sous la tutelle du patron de la Haca, Ahmed Ghazali s’est plutôt concentré sur les aspects « technique » de la reforme : Transformation de la RTM en SNRT, nomination d’un patron du pôle publique, création effective du Conseil de l’audiovisuel, Octoi de licence privé à des projets économiquement « viable » et politiquement « acceptable »… En gros, nous avons créer un Chlimblick dont l’objectif est justement de garder la Télé (et la radio aussi d’ailleurs) comme un outil au service du pouvoir ! La citoyenneté ne saura pas cathodique !
A travers ses mesurettes, Lakhlifi veut se débarrasser d’un reforme nécessaire pour ce pays . Il veut nous faire que croire que l’appel à la prière sur 2M est une vision politique alors qu’il oubli ne se pose pas la question de savoir pourquoi les marocains s’adresse a Amr Khalil plutôt qu’à Rokn Al Moufti.
Lakhlifi aurait bien fait de s’inspirer de sa collègue aux destinés de la solidarité pour lancer un véritable débat national sur l’audiovisuel dans ce pays ou tous les acteurs sont invités à proposer leurs visions. Je débatrai mieux sur le contenu de ma télé que sur l'uterus de ma voisine !
Un débat national ou l’on mettrait ceux qui ont conduit la télé nationale à sa faillite devant leurs responsabilité, chiffres à l’appui ! Un débat sans tabout ou tout serait « remettable » en cause ? De l’autorité de régulation au financement su service public, des Licenses privées au rôle des « fada2iyat», de la gouvernance du service public à la promotion de la production nationale en passant par la place International du du Maroc. Un débat ou les départements de la culture, de la santé, de l‘éducation, de al Aoukaf, des affaires étrangères viendraient contribuer pour connaitre comment le hertzien peut servir leurs visions, si vision ils avaient…. Un débat ou on parlerait du parlement et de sa place dans la TV, de la monarchie et de sa place, des langues nationales et étrangères et de leurs rôles… un débat sur le secteur privé et la manière dont l’Etat peut protéger le citoyen des acteurs dominants. Un débat sur la place de la pub dans nos Télés et sur la protection des mineures, sur le divertissement et la place du rire, un échange sur l’infirmation et l’indépendance de nos JT, sur le débat politique et le rôle du petit écran à assoir une culture démocratique dans nos foyer … Enfin, un vrai débat qui regrouperait les gens du métier, mais aussi des gens d’horizons divers … et oui M. Khelfi, Les hommes et femme de la religion on leu place dans ce débat, comme les représentants de la société civile, ou encore les producteurs, les enseignants, les politiques…
Donc au lieu de nous proposé Dbaz dial Tayabat, le gouvernement ferait bien de proposer sa vision sur un domaine économiquement, socialement, politiquement et humainement stratégique.
J’attends de lkhelfi de se comporter en politicien démocrate intègre et de :
1- Retirer le projet de CDC des chaines publiques, et reconduire pour une durée d’une année les CDC en vigueur actuellement.
2- Demander la création d’une commission parlementaire indépendante doté des moyens nécessaires pour évaluer la réforme de l’audiovisuel.
3- Si comme il le sous entends, il y a eu des malversations et mauvaise gestion, diligenter les enquêtes nécessaires et trainer les responsable devant les tribunaux
4- Appeler à un débat national sur l’audiovisuel / assises nationales de l’au. Ce débat sera sanctionné par un « livre blanc » sur l’audiovisuel avec des recommandations claire sur
a. Le cadre réglementaire et juridique pour le secteur
b. Une définition claire des missions de service publique (qui peuvent aussi être confiée ou imposée à des acteurs privés)
c. Les missions et prérogatives du régulateur, sa composition
d. Une projection sur le paysage audiovisuel marocaine souhaité : nombre de chaines publiques, nombre de chaines privés, nombre de radios …
e. Un nouveau modèle économie pour le secteur, et une refonte du système de financement du service publique
5- Proposer, sur la base des conclusions des assises, une réforme majeur de l’audiovisuel Publique, qui sera soumis au parlement. Auparavant, la réforme sera bien évidement discuté en conseil de gouvernement et doit faire l’objet de l’unanimité au sein de la majorité gouvernementale
6- En attendant, décréter un moratoire sur les prélèvements de la taxe de l’audiovisuel. Il est ridicule que le citoyen paie la faillite du système. Je plaisante à peine
7- En attendant, lancer les démarches nécessaires pour la création d’une chaine parlementaire avant la prochaine rentrée politique.
8- En attendant, aller faire un tour au Liban, en France, en Uk, en Espagne, en Egypte, à Dubai, au Mexique, au brésil, aux USA… et s’imprégner d’expérience plus ou moins réussie dans le domaine
9- Virer Mustapha El Alaoui ! sincèrement, c’est un acte d’une grande symbolique !
10- Pour ca meut lui faire plaisir, remettre Roukn Al Moufti dès demain !
Sincèrement, toute autre démarche restera à mes yeux de la poudre aux yeux ! Et si Khelfi se fait griller sur ca (c’est la rumeurs qui circule depuis cet après-midi) , je ne pleurerai pas sont sort !
1- La fin du monopole de l’Etat sur l’audiovisuel et La tendance vers la libéralisation du secteur.
2- L’évolution démocratique et culturelle naturelle des pays occidentaux qui a entrainé à une libéralisation de meurs audiovisuelles (radio libres/ radio pirate)
Cette nouvelle donne a poussé la démocratie occidentale à se poser deux questions fondamentales subjacente à un double besoin de libéralisation économique et de démocratisation politique, sociétale et culturelle:
- Comment ouvrir les ondes tout en gardant un œil –bienveillant cette fois ci- sur ce qui est diffusé par les chaines TV et radio qui s’invitent dans les foyers de nos concitoyens
- Comment rester acteur majeur dans un secteur aussi sensible sans forcement biaiser le jeu !
La réponse dans la majorité des pays – sauf aux USA ou la question ne s’est pratiquement jamais posé, car le secteur a été entièrement libéralisé dés les années 20 - a été la mise en place d’un régulateur, indépendant et fort, et la naissance de la notion de service public audiovisuel avec pour principale mission :
- Offrir un produit diversifié de qualité, notamment en terme de Information débat politique, éducation, divertissement
- Favoriser le développement d’une production audiovisuelle (l’émergence ou le renforcement d’un secteur) nationale à même de faire face, par sa qualité et sa « proximité » à la libéralisation du secteur et donc l’arrivée d’un produit audiovisuel concurrent étranger
- Servir de porte drapeau d’un pays à l’international et avoir national fort dans un marché global
La mise en place du régulateur obéissait à une logique toute simple : Dans l’esprit des architectes de cette phase, il était inconcevable d’abandonner le monopole d’un état démocratique à un acteur économique qui obéit à des logiques mercantile. On a donc confié à ce régulateur la tache de garantir à la diversité culturelle, politique, raciale, et idéologique d’exister et de se renforcer en créant un modèle économique pérenne pour l’ensemble des acteurs, publics et privés.
Chez nous, avec 30 ans de retard, la même réflexion a eu lieu… la démocratie en moins. Le débat s’est tout de suite focalisé sur la main mise du pouvoir sur un outil de mass media. Entre 1993, date du 1er varitable débat sur la réforme de l’audiovisuel au Maroc, à aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup avancé en termes de profondeur de la réflexion. Nous en sommes encore à discuter de qui contrôle les ondes alors que la réflexion marocanisée devait plutôt se pencher sur :
- Créer un cadre juridique, économique et politique pour la libéralisation du secteur
- Créer un véritable service public efficace et efficient
- Le tout, en accompagnant le projet démocratique du Maroc, ze3ma !
La réforme menée par un Nabil Ben Abdellah sous la tutelle du patron de la Haca, Ahmed Ghazali s’est plutôt concentré sur les aspects « technique » de la reforme : Transformation de la RTM en SNRT, nomination d’un patron du pôle publique, création effective du Conseil de l’audiovisuel, Octoi de licence privé à des projets économiquement « viable » et politiquement « acceptable »… En gros, nous avons créer un Chlimblick dont l’objectif est justement de garder la Télé (et la radio aussi d’ailleurs) comme un outil au service du pouvoir ! La citoyenneté ne saura pas cathodique !
A travers ses mesurettes, Lakhlifi veut se débarrasser d’un reforme nécessaire pour ce pays . Il veut nous faire que croire que l’appel à la prière sur 2M est une vision politique alors qu’il oubli ne se pose pas la question de savoir pourquoi les marocains s’adresse a Amr Khalil plutôt qu’à Rokn Al Moufti.
Lakhlifi aurait bien fait de s’inspirer de sa collègue aux destinés de la solidarité pour lancer un véritable débat national sur l’audiovisuel dans ce pays ou tous les acteurs sont invités à proposer leurs visions. Je débatrai mieux sur le contenu de ma télé que sur l'uterus de ma voisine !
Un débat national ou l’on mettrait ceux qui ont conduit la télé nationale à sa faillite devant leurs responsabilité, chiffres à l’appui ! Un débat sans tabout ou tout serait « remettable » en cause ? De l’autorité de régulation au financement su service public, des Licenses privées au rôle des « fada2iyat», de la gouvernance du service public à la promotion de la production nationale en passant par la place International du du Maroc. Un débat ou les départements de la culture, de la santé, de l‘éducation, de al Aoukaf, des affaires étrangères viendraient contribuer pour connaitre comment le hertzien peut servir leurs visions, si vision ils avaient…. Un débat ou on parlerait du parlement et de sa place dans la TV, de la monarchie et de sa place, des langues nationales et étrangères et de leurs rôles… un débat sur le secteur privé et la manière dont l’Etat peut protéger le citoyen des acteurs dominants. Un débat sur la place de la pub dans nos Télés et sur la protection des mineures, sur le divertissement et la place du rire, un échange sur l’infirmation et l’indépendance de nos JT, sur le débat politique et le rôle du petit écran à assoir une culture démocratique dans nos foyer … Enfin, un vrai débat qui regrouperait les gens du métier, mais aussi des gens d’horizons divers … et oui M. Khelfi, Les hommes et femme de la religion on leu place dans ce débat, comme les représentants de la société civile, ou encore les producteurs, les enseignants, les politiques…
Donc au lieu de nous proposé Dbaz dial Tayabat, le gouvernement ferait bien de proposer sa vision sur un domaine économiquement, socialement, politiquement et humainement stratégique.
J’attends de lkhelfi de se comporter en politicien démocrate intègre et de :
1- Retirer le projet de CDC des chaines publiques, et reconduire pour une durée d’une année les CDC en vigueur actuellement.
2- Demander la création d’une commission parlementaire indépendante doté des moyens nécessaires pour évaluer la réforme de l’audiovisuel.
3- Si comme il le sous entends, il y a eu des malversations et mauvaise gestion, diligenter les enquêtes nécessaires et trainer les responsable devant les tribunaux
4- Appeler à un débat national sur l’audiovisuel / assises nationales de l’au. Ce débat sera sanctionné par un « livre blanc » sur l’audiovisuel avec des recommandations claire sur
a. Le cadre réglementaire et juridique pour le secteur
b. Une définition claire des missions de service publique (qui peuvent aussi être confiée ou imposée à des acteurs privés)
c. Les missions et prérogatives du régulateur, sa composition
d. Une projection sur le paysage audiovisuel marocaine souhaité : nombre de chaines publiques, nombre de chaines privés, nombre de radios …
e. Un nouveau modèle économie pour le secteur, et une refonte du système de financement du service publique
5- Proposer, sur la base des conclusions des assises, une réforme majeur de l’audiovisuel Publique, qui sera soumis au parlement. Auparavant, la réforme sera bien évidement discuté en conseil de gouvernement et doit faire l’objet de l’unanimité au sein de la majorité gouvernementale
6- En attendant, décréter un moratoire sur les prélèvements de la taxe de l’audiovisuel. Il est ridicule que le citoyen paie la faillite du système. Je plaisante à peine
7- En attendant, lancer les démarches nécessaires pour la création d’une chaine parlementaire avant la prochaine rentrée politique.
8- En attendant, aller faire un tour au Liban, en France, en Uk, en Espagne, en Egypte, à Dubai, au Mexique, au brésil, aux USA… et s’imprégner d’expérience plus ou moins réussie dans le domaine
9- Virer Mustapha El Alaoui ! sincèrement, c’est un acte d’une grande symbolique !
10- Pour ca meut lui faire plaisir, remettre Roukn Al Moufti dès demain !
Sincèrement, toute autre démarche restera à mes yeux de la poudre aux yeux ! Et si Khelfi se fait griller sur ca (c’est la rumeurs qui circule depuis cet après-midi) , je ne pleurerai pas sont sort !
3 commentaires:
Encore ta rengaine de télé inféodée au pouvoir, ton schéma de référence est toujours aussi grincheux, c'est désolant !
mais si tu t'entêtes à tabler sur la défiance à l'égard de l'état, sans doute du fait de son essence insupportablement royaliste aux yeux de ton libéralisme crypto républicain, je comprends que tu t'englues dans de telles jérémiades.
donc fous un peu la paix à Mustafa Alaoui, c'est un excellent professionnel, un Léon Zitrone au petit pied je te le concède mais dont la fonction est d'entretenir l'image de marque de la tradition monarchique marocaine. au fond, ton acharnement contre lui n'est que de la resucée du persiflage benchemsien. idem pour ce qui est de tes sarcasmes à l'égard de roukn el moufti.
d'ailleurs tu ne trouves pas que Franz-Olivier Giesbert est un peu le Mustafa Alaoui de la Droite sarkozyenne ? dit comme ça au moins c'est amusant, tu ne trouves pas ;-)
et puis "tabou" non seulement ça s'écrit sans "t" à la fin mais en plus les tabous ont une fonction sociale, celle de délimiter une "zone" de sacralité absolue. voila ce que ça rapporte de laisser des gamins surexcités de faire joujou avec la presse, le premier branleur venu se croit investi de la mission de "briser les tabous".
donc je suis enchanté que M. Khelfi ait fait interdire la pub pour les jeux de hasard, quand bien même ça serait le vice au secours de la vertu.
pour le reste, il faut admettre que ce monsieur a l'Islam rabat-joie... khalfi, c'est un austère qui ne se marre pas ;_)
mais faut le comprendre aussi, ce brave homme : les jeunes marocains d'aujourd'hui ont beau se gominer les cheveux, entretenir soigneusement des barbes de trois jours voire se piercer les oreilles pour mieux ressembler aux minets libanais, c'est toujours l'islam qui constitue leur référentiel essentiel.
et l'appel à la prière systématiquement retransmis, si c'est en bandeau défilant discret, OK, c'est cool le rythme de vie induit par cinq coupures quotidiennes, après tout.
alors que le vrai problème de la télé dont personne ne veut parler, surtout pas toi ;-) c'est la façon dont nos chaines de télévisions se sont livrées aux maisons de production. sans parler des agences de publicité ;-(
en fait tu devrais peut-être essayer d'éteindre ta télévision et retrouver une activité normale. lire des livres par exemple.
Excellent article, merci !
Tu te fais rare mais quand tu reapparais tu fais mouche,bravo
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